Suite à une procédure d’alertes lancée par ses commissaires aux comptes, Eurotunnel a lancé une procédure de mandat ad hoc avec ses principaux créanciers (représentant 50,4% de sa dette), pour négocier des réétalements de ses dettes. La société annonce avoir signé, mercredi soir, un « accord préliminaire et engageant de restructuration financière ». Cette négociation a permis de conclure une restructuration et un réétalement de ses dettes avec la majorité de ses créanciers, les plus prioritaires dans l’ordre des remboursements. Eurotunel doit désormais s’entretenir avoir le reste des ses prêteurs, qui n’ont pas été conviés aux négociations initiales. Mais l’accord des créanciers exclus jusqu’ici des négociations n’est pas nécessairement indispensable. En effet, le mandat ad hoc était mené avec les principaux créanciers de la société, ce qui sgnifie que les créanciers « résiduels » n’ont que peu de marge de manoeuvre. De plus, un éventuel refus de négociation de la part de ces créanciers pourrait être interprété comme engageant leur responsabilité dans l’hypothèse d’un éventuel redressement judiciaire de la société.
Cette actualité mérite quelques petites explications :
- La procédure d’alerte par les commissaires aux comptes :
- Le mandat ad hoc :
Crédit photo : © Communauté européenne (2006)


